C'est samedi c'est bijouterie

Encore quelques bijoux dessinés - crayons HB, 2B et aquarellables.

Pour plus de solidité, le papier a cette fois été collé sur un support métallique avant d'être verni.

Une inspiration géographique en rose et gris pour Alex, sur le thème des villes où elle a vécu ou séjourné. Un challenge artistique pour dessiner un monument assez petit pour tenir sur une pastille de 15 mm mais avec assez de détails pour être reconnaissable.

Le lapin est passé

La production de Pâques cette année. Des œufs teintés à la pelure d'oignon, des œufs durs et des œufs vides pour ceux qui n'aiment pas trop les œufs et à qui ça fend le cœur de briser une si jolie coquille.
Et en plus trois petits lapins en tricot, absolument kitchissimes mais trop mignons et si facile à réaliser (un carré au point mousse et un pompon).

La couverture d'Aurélien - suite et fin

Alors que 2018 s'achevait, j'ai rabattu les dernières mailles de la couverture d'Aurélien. Il était temps, car ce petit garçon en avait bien besoin avec ces températures qui flirtent avec le négatif.

Couverture enfin terminée, une touche de satisfaction - je vais pouvoir m'attaquer à un autre grand tricot - mais aussi une pointe de nostalgie - ce projet m'accompagne depuis si longtemps que j'ai eu du mal à lui dire au revoir, et c'est sans doute la dernière couverture que je tricote...

Il me reste à présent la lourde lourde louuuurde tâche d'en rédiger le tutoriel.

Et encore un bonnet, petit tricot détente entre deux gros projets. Encore un bonnet oui, mais pour deux bonnes raisons.

1. Il me fallait un bonnet au travail. Parce que si mon employeur m'a fourni la veste et les chaussures qui vont bien, pour couvrir ma petite tête, rien du tout. D'où le choix des couleurs assez différent de ce que je peux avoir l'habitude de faire pour l'assortir au reste de l'équipement et une tresse lettone pour le fun. Au final j'aime beaucoup l'association du marine et de l'orange.

2. Je voulais tester depuis un moment mes nouvelles aiguilles interchangeables. Des têtes d'aiguilles plus courtes et un cordon de 25 cm, l'association des 2 étant paraît-il spécialement adapté aux petits tricots circulaires. Et effectivement, une fois qu'on a bien avancé dans les augmentations, c'est pile-poil la bonne dimension pour que le tricot "tourne" sur les aiguilles sans qu'on ai besoin de pousser systématiquement les mailles. Les aiguilles en métal permettent également de tricoter plus vite, les mailles glissent mieux que sur celles en bois. Par contre, comme je tricote mes bonnets au fil de l'eau, je suis quand même repassé sur un cordon plus long vers la fin pour pouvoir l'essayer régulièrement.

Le samedi, c'est bijouterie

Un petit bracelet sur le thème de la lecture pour Léa

Saurez-vous retrouver toutes les références littéraires ?

Le gilet de Gabin

Pour Gabin, petit bonhomme de juin, un gilet taille trois mois pour lui tenir chaud cet automne.

Laine et modèle (hors jacquard) la droguerie
Photos du Musée du Textile (Blönduós) et du Musée folklorique de Skogar.

Tricoté le temps d'un voyage en Islande, il intègre un motif en jacquard inspiré des petites semelles en laine traditionnelles de ce pays. Celles-ci étaient insérées dans les chaussures souples en cuir de poisson, elles pouvaient même feutrer à l'usage ce qui renforce encore leur pouvoir isolant. Ces semelles sont typiquement le genre de tricot idéal pour utiliser des restes de laine et qui permet à la tricoteuse de laisser libre court à son imagination. Je devrai peut-être dire tricoteur, car en Islande les hommes tricotaient également.

Le jacquard sur point mousse de ces petites semelles est apparemment spécifique à l'Islande et ne se retrouve dans aucun autre pays. Pour être visibles, les motifs doivent être construits sur une base 2 rangs - 2 mailles au minimum. Ce sont des variations à base de rayures et de petits carrés en escalier. Parmi les motifs traditionnels islandais typiques, on retrouve les "fleurs en pot" et les "roses".

Comme Margot m'a commandé du 3 mois, j'ai dû me dépêcher de tricoter ! Pas question  de trainer comme j'en ai l'habitude lorsque je fais du 2 ou du 4 ans. Le plus gros a été fait en Islande, à l'arrière de la voiture le long de la route circulaire et dans l'avion. Petit stress au moment du passage à la sécurité mais les aiguilles circulaires en bois sont passées fingers in the nose.
J'ai gardé le devant avec le motif pour au calme à la maison. Et je ne sais si c'est la différence de position (coincée dans un siège ou pas) ou la différence de température (en Islande, il fait froid !), mais j'ai tricoté plus serré en Islande que chez moi. Pour un œil non averti cela ne se voit pas trop mais je remarque la différence.

Quant au jacquard, dans un premier temps j'envisageais de faire un motif plus complexe, mais la taille du devant ne s'y prêtait pas. Et fort heureusement car en jacquard intarsia, hé bien, il s'avert que je ne suis pas très douée.  Déjà sur du jersey ce n'est pas une technique que j'apprécie ni que j'emploie fréquemment. Mais sur du point mousse l'affaire se complique. Un rang sur deux le fil n'est pas du bon côté du tricot, et sur ce point très élastique, difficile de bien voir ce qu'on fait et de régler la tension. Heureusement, on peut rattraper un peu ça au moment de rentrer les fils mais le résultat n'est pas nickel-chrome tip-top. Pas sûr que je réitère.
Quoi qu'il en soit, je vais pouvoir perfectionner ma technique de jacquard fil tiré, car Frédou m'a commandé une paire de gants motifs islandais pour cet hiver.

Couleurs d'Islande

Cette année, je suis partie en Islande.

Un dépaysement total, des immenses étendues quasi désertiques de paysages glaciaires et volcaniques et un vent omniprésent.

Mais ce qui m'a frappé particulièrement, ce sont les associations de couleurs, très différentes de ce que j'ai l'habitude de voir. Une harmonie générales de tons sourds et éteints, à dominante gris-bleu et anthracite, avec parfois des touches de couleurs éclatantes et contrastées. Orange rouille, acajou, turquoise laiteux ou vert acide.

De ce voyage j'ai rapporté des perles de lave, avec l'idée d'en faire des bijoux reprenant les couleurs des paysages traversés.

Premier essais avec cette paire de boucles d'oreilles inspirées des plages de sable gris d'Osar, au nord ouest du pays.